- septembrisades
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septembre [ sɛptɑ̃br ] n. m.• 1226; setembre XIIe; lat. september, de septem « sept », septième mois de l'ancienne année romaine qui commençait en mars♦ Neuvième mois de l'année (correspondait à fructidor, vendémiaire). Le mois de septembre a 30 jours. « ce délicieux mois de septembe aux matinées aigrelettes et clairettes » (Verlaine). Des septembres brumeux. — Hist. Massacres de septembre (1792) (ou septembrisades n. f. pl. ) :massacre des prisonniers dans les prisons parisiennes par certains éléments révolutionnaires fanatiques.⇒SEPTEMBRISADES, subst. fém. plur.HIST. Massacres de septembre. Faut-il, dans les septembrisades, Voir un atroce contre-poids Aux dévotes arquebusades Des catholiques d'autrefois? (POMMIER, Paris, 1866, p. 70). P. plaisant. Bref, en fait de gibier, il ne reste plus dans le pays qu'un vieux coquin de lièvre, échappé comme par miracle aux septembrisades tarasconnaises (A. DAUDET, Tartarin de T., 1872, p. 6).Prononc. et Orth.:[
]. Att. ds Ac. 1798, au sing. Étymol. et Hist. 1798 sing. (Ac. Suppl.); 1799 plur. (Rapp. du 31 août ds FREY, p. 185). Dér., à l'aide du suff. -ade1, de septembriser « massacrer (en parlant des massacres de septembre) » (1793 ds Trav. Ling. Litt. Strasbourg t. 20 n ° 1 1982, p. 208), lui-même dér. de septembre p. allus. au massacre [du 2 au 6 septembre 1792] des prisonniers dans les prisons parisiennes par certains éléments révolutionnaires; suff. -iser.septembrisades [sɛptɑ̃bʀizad] n. f. pl.ÉTYM. 1798; de septembriser.❖♦ Hist. Massacres de septembre. — Par plais. (en parlant d'un massacre de gibier) → Coquin, cit. 11, A. Daudet.
Encyclopédie Universelle. 2012.
